Bérangère Thomas intervenait au conseil municipal de janvier 2016, sur la subvention à la manifestation « le Livre à Metz » :
Metz doit avoir un vrai événement annuel consacré au Livre et à la chaîne du livre qui fasse aussi la promotion des auteurs régionaux et des associations littéraires.
Le « Livre à Metz » ou la question de la culture par le livre
Il nous faut un Grand événement à Metz qui consacre le Livre à sa juste valeur et respect le lecteur sans quoi le livre n’est plus !
Le recadrage de cette manifestation et l’analyse qui en découle nous apparaît être très positifs. Il faut effectivement savoir être critique parfois, et pouvoir être capable de redéfinir une manifestation qui doit avant tout s’inscrire dans la valorisation de toute la chaîne du Livre, et considérer dans son ensemble tous les acteurs de cette branche économique importante en France.
Le livre a toujours été le vecteur du savoir et de l’expression individuelle et le fondement de la culture humaniste. Or ce salon, après sa fondation comme « Eté du livre », devenu ensuite de façon anachronique l’été du livre en avril… (sic) et Salon « Littérature et Journalisme » a été ressenti comme trop élitiste et réservé au seuls grande Maison d’éditions nationales ces quelques dernières années.
Nous demandons qu’un protocole clair soit établi afin de redonner leur place aux refusés : Editeurs régionaux, auteurs régionaux, auteurs autoédités, Revue de création et éditions soutenues par le Centre régional du livre, Association de lecteur à la petite enfance, en bibliothèque, au handicapés visuels, association littéraires locales et régionales ADILL, SPAF, APAC, Amis de Verlaine, bref des associations très nombreuses… Et LES POÈTES.
La Lorraine a, elle aussi, des talents. Le livre vecteur du savoir et de la liberté d’expression est le bien le plus précieux de tous !
Certes, un effort est fait pour donner un aspect plus sympathique cette année au Livre à Metz avec un chapiteau B.D. La promesse de faire participer tous les acteurs de la vie littéraire de notre ville, en étant partie prenante dans l’organisation de l’événement, augure une prise de conscience. Mais nous attendons de voir. Pourquoi ? Parce qu’un certain mécontentement a été exprimé et donc des réponses attendues ! Et parce que nous avons des éléments de comparaison Nancy et Colmar notamment.
Il est nécessaire de redynamiser cette manifestation, qui est avant tout rencontre du public et des auteurs.
Bérangère Thomas
mirabelle prix !
Cela fait maintenant deux ans que je ne vais pas aux étés du livre. Avant, il y avait toutes sortes de maisons d’éditions (romans, polards, fantastiques, philosophie, etc… ) Maintenant, c’est le journalisme, dont on s’en fout complètement, surtout qu’ils sont pratiquement presque tous, affiliés au pouvoir en place et qui ne brillent pas par leurs originalités puisqu’avec des mots et des tournures différentes, ils disent presque tous la même chose. Et, nous le rabâche à longueur de temps dans les médias.