Communiqué du Front National/ Rassemblement Bleu Marine de Metz
Six à sept Messins sur 10 ne se sont pas déplacés hier, marquant leur rejet d’un système politique bloqué et d’un mode de scrutin injuste. Nous les avons rencontrés pendant toute la campagne, ces électeurs qui baissent les bras, en attendant la seule réforme qui leur rendra la parole : la proportionnelle.
En n’allant pas voter, ces citoyens justement dégoûtés se sont privés des seuls députés qui auraient porté cette demande, les promesses de Macron risquant de rejoindre celles de son mentor Hollande au cimetière des trahisons politiques. Nous portons également la proposition du referendum d’initiative populaire, qui permettra d’impliquer les Français dans les décisions politiques.
À l’Assemblée, Metz sera représentée par trois ex-socialistes qui doivent tout à Macron, et soutiendront aveuglément les ordonnances aggravant la dérégulation tous azimuts, l’augmentation de la charge fiscale sur les retraités, ou l’austérité pour le service public. Ils l’ont fait à Metz, ils le feront à Paris !
Il est logique que les électeurs n’aient pas voulu repêcher cette vieille droite qui s’empressait de se déclarer « macrompatible », et appelait partout à voter Macron contre les candidats FN. À l’issue de ce combat faussé, il manquera à la Moselle des députés patriotes, avocats du peuple français.
Le parti unique a gagné sous des avatars différents, mais soyons en sûrs : nos 8 députés sauront se faire entendre autant et mieux que 80 élus du système : bravo et courage à tous !
À leur suite, une tâche nous attend dans nos engagements et mandats locaux : nous allons opposer au système Macron des propositions cohérentes et de bon sens, au seul bénéfice du peuple français. Quel que soit leur vote, nos compatriotes savent déjà que le Front National ne porte aucune responsabilité dans les problèmes qu’ils vivent. Nous devons maintenant travailler d’arrache-pied à conquérir ou à reconquérir leur confiance.
Le Front National/Rassemblement Bleu Marine de Metz
Résultats du second tour des élections législatives de 2017 :
Metz 1 Participation : 37,08% – Élection de l’adjoint au maire de Metz Belkhir Belhaddad (EM) ex-candidat à l’investiture socialiste, à 59,97%.
Laurence Burg (FN/RBM) rassemble 40,03% et double son score (12 081 voix après 6 848 voix au 1er tour) – Elle passe même de 9,23% à 25,49% des voix sur la partie messine qui regroupe des bureaux de vote (Ste Thérèse, Centre-Ville) jusque là peu favorables au FN , et qui ont participé à plus de 39%.
Metz 2 Participation : 34,31% – Ludovic Mendes (REM, ex-militant socialiste) obtient 52,40% face à J François, successeur de D Jacquat.
Un député En Marche aux « non-dits judiciaires » (cf Le Point) remplace un député Les Républicains condamné en 2013-2015 pour abus de confiance, détournement de fonds de l’AMAPA (Association mosellane d’aide aux personnes âgées et handicapées) à une peine de prison avec sursis, et de lourds dommages et intérêts.
Metz 3 : Participation : 36,47% – Richard Lioger, premier adjoint au maire de Metz, ex-candidat à l’investiture socialiste, est élu à 51,21% face à la députée sortante MJ Zimmermann (LR), qui passait au premier tour en 2007. Un faible écart de 664 voix, après les 770 voix d’écart avec le PS aux élections municipales de 2014.