Les élections ont lieu dans dix semaines et ce sera l’occasion de dire stop ou encore. Notre campagne a débuté en mars 2013 et elle va maintenant en s’accélérant. Les préoccupations des gens deviennent des priorités. Voici les engagements prioritaires que nous prendrons.
Nous nous engageons à ne pas augmenter les impôts durant toute la durée du mandat et à retrouver un bon sens budgétaire et financier face à l’idéologie de l’argent gratuit des élus actuels.
C’est un droit de sortir, de travailler, de se promener, de vivre son identité en toute sécurité. Dominique Gros prétend que Metz est une ville sûre, que la délinquance a baissé de 21 % depuis son arrivée au pouvoir. Parallèlement, les cambriolages ont augmenté de 26 % et cette inquiétude a été manifestée par des habitants du quartier de Vallières, lors d’une réunion de quartier avec le maire. Il a simplement relativisé et minimisé les faits.
Favoriser l’emploi avec une attractivité économique et des commerces de proximité.
Être au plus proche de l’attente des commerçants avec, par exemple, plus de places de parking pour la clientèle. Témoignage d’un commerçant, rue de Lorry : » Je ne crois plus à la politique, je déménage « .
Réduire les dépenses fastueuses de la mairie.
L’ancienne caserne Desvallières coupe le quartier en deux. Initialement transformée en centre de rétention administrative, c’est un patrimoine qui se dégrade et en attente de projets solides. L’opposition informe, juste avant les élections, qu’elle veut le réhabiliter, mais une grande surface devant s’y installer n’a jamais confirmé sa venue. Les promesses du maire sortant sont faites sans concertation avec le comité de quartier. Un plan de réhabilitation aurait pu être appliqué depuis longtemps à cette caserne, comme ce fut le cas pour la caserne Grandmaison, rue de Tivoli, avec des logements et un foyer pour les personnes âgées. Un autre point concerne l’attribution des logements sociaux en totale transparence et en priorité aux Messins.
Nous nous engageons à refuser tout financement obscur de l’étranger pour la réalisation de lieux de culte et à défendre la laïcité dans les cantines scolaires.
Toute décision importante devra faire l’objet de la consultation de la population par des référendums locaux afin d’éviter toute décision contre l’avis des Messins. Nous écouterons la voix de la population, alors que 87 % des personnes considèrent que les politiques ne se préoccupent pas d’eux (dernier sondage CEVIPOF, janvier 2014).
La formule » Service public » est très importante. Il s’agit d’écouter, de travailler en concertation avec les employés municipaux dont beaucoup souffrent de ne pas être écoutés par l’équipe actuelle. Ils représentent une force importante pour être utilisée entre la population et l’équipe municipale.
Les participants ont ensuite posé quelques questions.
Les assistés, les demandeurs d’asiles aidés, soignés, etc. Que comptez-vous faire ?
On ne peut pas faire de frontières dans la municipalités. Cela dépend de l’État, mais le maire a un pouvoir de nuisance auprès du préfet pour ne pas tolérer les campements sauvages.
Les nombreuses aides et soutiens accordés par les socialistes aux réfugiés et clandestins font que Metz devient une plaque tournante de l’asile. Les subventions proviennent de la mairie, donc de nos impôts.
Les soins procurés aux nouveaux arrivants à l’hôpital de Mercy pénalisent les Français. C’est la même chose pour la scolarité lorsque, dans certaines écoles, l’institutrice doit d’abord éduquer les derniers venus avant d’enseigner. Il est difficile dans ce contexte de maintenir un enseignement de qualité avec un niveau appréciable (écoles à Metz Nord).
Que peut faire la municipalité pour l’emploi ?
Être accueillants et donner des conditions favorables pour ceux qui créent des emplois (artisans, commerçants). Il y a ceux qui travaillent à domicile (numérique) et que l’on peut aider aussi.
Avec les travaux du Mettis, la municipalité actuelle a rendu la circulation difficile, la baisse de fréquentation des commerces a provoqué la mort du centre ville. Pour faire revivre le centre ville, il faut rendre le stationnement plus fluide. La gratuité le samedi attirerait les clients ayant changé leurs habitudes au profit des zones commerciales en périphérie. En créant des zones bleues, on limiterait les durées afin de permettre les rotations.
Action municipale pour plus de sécurité.
La police municipale fait appliquer les arrêtés municipaux. Elle vient en appui de la police nationale. Ses missions terminent à 1 heure du matin, sauf le week-end.
Les effectifs de la police nationale diminue, mais cela ne dépend pas de nous. Il faudrait donc une police municipale, avec des effectifs revus à la hausse, qui assure une présence jusqu’à 3 heure du matin en semaine et 05 heure le week-end (fermeture des établissements). Une police mieux équipée et redéployée dans les missions de protection. Pas seulement une police qui verbalise, car elle reçu des ordres, ou une police qui compte les demandeurs d’asile dans leurs tentes, ou chasse les mendiants aux côtés des touristes dans le centre ville. (Thierry Gourlot)
La nuit blanche sera-t-elle maintenue ?
Non. Elle est reportée dans l’ancien dépôt TCRM, qui deviendra un lieu culturel autogéré et financé, bien sûr, par l’argent public.
Problème des livraisons dans les rue piétonnes.
Les rues piétonnes ont été créées en 1973. Elles sont souvent encombrées par les livraisons. On peut créer une plate-forme permettant des livraisons au plus proche des commerces.
La mairie n’a pas trouvé d’autre solution que de vouloir imposer des taxes pour les ordures aux commerces situés dans les zones piétonnes, juste avant la campagne pour les élections !
Jean