Le bidonville de l’avenue de Blida vient d’être vidé de ses 350 occupants. Les services préfectoraux, assistés de traducteurs, ont fait monter les familles dans des cars pour être hébergées dans d’autres villes du grand Est (Beauvais, Colmar, Besançon, Epernay) puisque Metz, la Moselle et la Lorraine sont submergées. Les services municipaux de propreté vont intervenir pour nettoyer le campement.
Le terrain de Blida sera ainsi prêt pour les prochaines arrivées de clandestins début 2015. Car les faits sont têtus : depuis 2011, l’histoire se répète à Metz ! Afflux de clandestins des pays de l’Est qui s’entassent sur un terrain inadapté mis à leur disposition par les autorités, séjour pendant 9 mois aux abords de la Plateforme d’Accueil de Demandeurs d’Asile, dissolution du campement à l’approche de l’hiver. Et c’est ainsi que perdure le campement de Blida, bidonville insalubre où règnent la violence, la prostitution, les trafics, les épidémies (transmissibles à la population messine par le biais des écoles et de la libre circulation).
Il faut donc rappeler cette réalité qui gêne la gauche moralisatrice comme la droite impuissante :
- Les clandestins ne sont pas des demandeurs d’asile : selon les chiffres préfectoraux, 90 % seront déboutés de leur demande abusive puisqu’ils proviennent de pays classés comme « sûrs ». L’afflux de ces solliciteurs d’allocations empêche les réels demandeurs d’asile d’attendre une réponse rapide dans des conditions dignes.
- Dire que ces populations sont « mises à l’abri pour la période hivernale » (Alain Carton, Secrétaire Général de la Préfecture de Moselle) est une précaution diplomatique, pour laisser penser que la situation est temporaire. Même déboutées du droit d’asile, la majorité de ces familles deviennent rapidement inexpulsables : naissance ou scolarisation des enfants, découverte d’une pathologie médicale à soigner… Il ne leur reste plus qu’à attendre les procédures de régularisation massive mises en œuvre par François Hollande comme sous Nicolas Sarkozy !
- Leur nombre est-il stable comme l’affirme la Préfecture ? Non, puisque des familles ont été régulièrement retirées du campement pour être relogées en fonction de leur situation sanitaire, et leurs places réoccupées par de nouveaux arrivants. Les filières de passeurs sont rares, la majorité (qui ne l’avouera pas) vient par ses propres moyens, informée par relations que Metz est une porte d’entrée pour les clandestins.
- La solution ? Il serait illusoire de se borner à démanteler les filières maffieuses, comme l’annonce la Préfecture. Il est urgent de couper les pompes aspirantes de l’immigration clandestine, qui vient chercher allocations et aides gratuites. Le Front National réclame la fin de la libre circulation en Europe, puisque les frontières européennes sont une passoire.
Seule la politique préconisée par le Front National rétablira la justice dans notre pays, où il vaut mieux être un clandestin qu’un Français qui ne peut plus vivre décemment avec sa pension de retraite ou son salaire minimum. Les partisans de l’ouverture des frontières qui s’indignent contre le Front National sont de faux humanistes, qui tolèrent que des Français restent à la rue puisque l’hébergement d’urgence est saturé, comme ils tolèrent les conditions de vie désastreuses de ceux qu’ils laissent entrer en France.
Après avoir été vidé de ses occupants, le camp de Blida a été incendié, semble t’il par des occupants mécontents d’être délogés. Ce violent incendie (qui a perturbé la vie du quartier et la circulation alentour) va rendre encore plus difficile le nettoyage et l’évacuation des déchets calcinés. Il sera ensuite nécessaire de refaire le revêtement goudronné de cet ancien parking TCRM. Tout cela aux frais des contribuables, bien sûr !
Françoise GROLET
Conseiller régional de Lorraine
Conseiller municipal de Metz
la les écolos ne parle pas de la pollution
Ce matin, les décideurs et politiques sont étrangement muets dans les médias. Démission ou complètement dépassés par les événements ? Les faits semblent malheureusement confirmer que l’on ne maîtrise plus l’afflux des faux demandeurs d’asile. La parole, le soutien et la gestion de ce démantèlement sont relayées par les associations. On le savait déjà, ceux qui gouvernent, ici à Metz comme ailleurs, se déchargent de leurs responsabilités sur les associations qu’ils financent à outrance. Courage fuyons et laissons les associations sous-traiter avec le pouvoir. Drôle façon de gouverner ! Et ce dont on peut être sûr, c’est que 2015 ressemblera à 2014.
Par ailleurs, les demandeurs d’asile ne vont pas etre hébergés que « dans d’autres villes du grand Est (Beauvais, Colmar, Besançon, Epernay) » mais également dans des logements situés dans toute la France. La Préfecture a en effet fait appel à la solidarité nationale afin de reloger ces personnes, les capacités d’hébergement en Moselle et en Lorraine étant saturées.
je tient a signalé qu’ils ont mit le feu dans leurs camps ce matin
Le camp a été incendié après le départ des occupants. On ne sait pas encore si cet incendie est accidentel ou volontaire. L’an dernier, le nettoyage du camp (à nos frais) avait duré un certain temps, obligeant les agents municipaux à faire un tri des déchets dans une ambiance pestilentielle. Ce n’est pas acceptable, pas plus que le spectacle qu’ont eu pendant 9 mois les riverains (notamment les employés d’Haganis!) : des clandestins faisant l’aller retour entre Blida et la déchetterie proche, d’où ils retiraient illégalement tout ce qui pouvait leur servir. Des objets déposés à la déchetterie par des Messins consciencieux, et qui viennent de partir en fumée.
Le camp n’a pas été incendié après le départ des occupants, mais pendant que les bus arrivaient au fur et à mesure de la matinée et que le camp se vidait lentement de ses habitants.
Les riverains du camp qui se situait rue Blida sont négligeables et leur mention est peu justifiée puisqu’il n’y a là que des locaux d’entreprises. Les seuls passages sont ceux de voitures, peu importunées par l’activité du camp.