Conseil municipal du 2 juillet 2015
Notre position reste dans la continuité de ce que j’ai exprimé au conseil municipal du 22 mai 2014 : d’une coopération informelle initiée par Jean-Marie Rausch pour des objectifs concrets et choisis, le Quattropole, qui nous coûte 100 000 € chaque année, s’est transformé en une lourde tranche du mille feuille institutionnel.
Metz a raté l’opportunité de piloter un outil de coopération qui aurait pu être utile, lorsque Luxembourg a renoncé à accueillir l’association et que la Sarre s’est positionnée. Cela confirme comme au niveau de la Grande région, le manque d’implication et donc de foi côté français dans ces outils transfrontaliers.
Nous sommes d’autant moins motivés pour émettre un vote de confiance que lorsqu’on été votés les représentants de la Ville de Metz au Quattropole, au Conseil municipal de septembre 2014, un élu du FN faisait partie de cette liste. Or, une fois rappelée notre position sur l’évolution d’un outil transfrontalier utile en une lourde et coûteuse institution, vous avez instantanément barré le nom de l’élu FN pour l’attribuer à un élu UMP.
Il est clair qu’ainsi, vous n’auriez aucune contradiction, mais c’est une perte pour le pluralisme démocratique !
Nous regrettons d’autant plus cette décision intolérante à la lecture du procès-verbal de
l’Assemblée Générale du Quattropole, où les représentants messins brillent par leur absence par rapport aux autres partenaires : seulement 3 élus (de la majorité), pour 2 à 3 fois plus de représentants des autres villes.
Tout çà pour ça !
Françoise Grolet