« On a tous quelque chose en nous de Mondon », est le refrain à la mode à Metz ces jours ci.
De Dominique Gros à Marie Jo Zimmermann et de ses « soutiens » tels une corde soutenant un pendu, on s’arrache l’esprit de Raymond Mondon. On peut douter que de là où il est, il goûte cette récupération post mortem. Le géant politique qu’il fut pour la Metz d’après-guerre n’a que faire des nains politiques qui se réclament de lui aujourd’hui. Ses héritiers présomptifs sont ils à la hauteur de ses ambitions pour Metz ? Les électeurs le diront. Ces récupérations abusives ne doivent pas ternir l’hommage que mérite Raymond Mondon pour le centenaire de sa naissance.
Pour notre part, nous retiendrons de Raymond Mondon, son patriotisme intransigeant, sa lutte contre l’occupant nazi, son courage physique et moral, son sens de l’humain et de l’écoute. Du plus grand au plus humble, il était « l’ami de chacun ».
Nous retiendrons aussi, sa passion, son amour de Metz. Il vivait Metz, il respirait Metz.
« Il n’y a pas de ville qui se fasse mieux aimer que Metz », écrivait Maurice Barrès dans son roman « Colette Baudoche», où il ajoutait que Metz est une « ville pour l’âme ».
Raymond Mondon, (grand lecteur de Barrès, qu’il aimait citer) l’avait compris et a su redonner, en des temps difficiles de la reconstruction d’après-guerre, son lustre à notre vieille cité. C’est lui qui l’a installée comme « capitale administrative de la Lorraine ». Son slogan était « voir grand pour demain ».
On doit replacer certaines décisions d’urbanisme dans le contexte historique de l’après-guerre : l’urgence était le relogement et la reconstruction. Aujourd’hui, aucune urgence ne justifie les dégâts urbanistiques causés ces dernières années à notre ville. Et dans quel triste état demeure le rayonnement de Metz aujourd’hui, y compris dans le sillon lorrain et au plan transfrontalier ! Raymond Mondon, comme les autres échevins et édiles qui ont dirigé Metz à travers les siècles, marche en esprit avec nous ; ils sont vivants comme maillons de cette chaîne qui va de la Dividorum d’hier à la Metz d’aujourd’hui.
On doit replacer certaines décisions d’urbanisme dans le contexte historique de l’après-guerre : l’urgence était le relogement et la reconstruction. Aujourd’hui, aucune urgence ne justifie les dégâts urbanistiques causés ces dernières années à notre ville. Et dans quel triste état demeure le rayonnement de Metz aujourd’hui, y compris dans le sillon lorrain et au plan transfrontalier ! Raymond Mondon, comme les autres échevins et édiles qui ont dirigé Metz à travers les siècles, marche en esprit avec nous ; ils sont vivants comme maillons de cette chaîne qui va de la Dividorum d’hier à la Metz d’aujourd’hui.
Quand les Messins aimaient leur maire… Son successeur a été respecté et craint, le maire actuel n’est plus ni l’un ni l’autre. Le seul hommage véritable et sincère que l’on puisse faire en ce jour anniversaire du centenaire de Raymond Mondon est de servir et d’aimer cette ville à son exemple. C’est ce que Françoise Grolet et l’ensemble des colistiers de la liste Rassemblement Bleu Marine pour Metz s’engagent à faire au service des Messins.
Thierry Gourlot
Second de la liste Rassemblement Bleu Marine Pour Metz
Président du Groupe FN au Conseiller régional de Lorraine