Avis de tempête pour les agents de la Ville de Metz, qui voient leurs conditions de travail se dégrader d’année en année. Après avoir boycotté le dernier Comité technique paritaire de la Ville de Metz, les quatre syndicats dénoncent « pressions » et « manque de transparence », et lancent pour mardi 16 juin un appel unitaire à la grève.
De mémoire d’agent, c’est une première, et si Isabelle Kaucik, 2eme adjointe chargée du personnel, se dit « surprise » elle est bien la seule ! Les agents en ont assez du double langage de la municipalité socialiste championne de l’autosatisfaction, affichant une démocratie participative qu’elle piétine en interne !
Sous prétexte de mutualisation, de réponse aux difficultés financières des collectivités, les restructurations incessantes des services bouleversent profondément l’organisation interne, se traduisant par une pression accrue sur les agents. Reprise de la compétence Petite enfance au CCAS, projet de fusion des services avec Metz-Métropole, externalisations en vue… les restrictions budgétaires pèsent toujours sur les mêmes !
Aussi symbolique que provocante, la dernière lettre interne de la Direction générale des Services (juin 2015) annonce la création d’une « mission événementiel »… Indispensable pour la municipalité socialiste, qui dans un contexte de réduction inexorable des dotations d’Etat, choisit de disperser les budgets en communication et festivités nouvelles : encore un festival supplémentaire créé cet été ! Ces décisions représentent autant de travail supplémentaire pour les employés (services techniques, propreté, information, police municipale…) Or les agents sont le tampon entre les élus et le public : c’est à eux que les administrés expriment en direct leur ressenti ( augmentation incessante des tarifs, dégradation du service public).
Et aux agents qui ont appris par la presse l’ouverture des Médiathèques le dimanche, Dominique Gros, émule d’Emmanuel Macron, répond que les décisions politiques sont sa prérogative : aucun dialogue social, aucune concertation, aucun sens des priorités !
Le Front National, qui a souvent pris la défense des agents de la Ville de Metz, demande que la Ville de Metz se recentre sur ses missions prioritaires, sur son cœur de métier, afin de stopper la dégradation des conditions de travail des agents comme du service rendu à la population messine. Nous voulons restaurer l’efficacité du service public municipal, qui apporte la proximité à laquelle nos concitoyens sont attachés.
Réponse de Dominique Gros : des promesses, encore des promesses… courrier du Maire de Metz aux agents de la Ville et du CCAS
en 35 ans dans la maison, je n’ai jamais vu une démotivation pareille. Dire que ces socialistes sont arrivés en disant que l’ère Rausch est close, fini le mépris !
Ils nous ont bien eu. Si le maire était élu par son personnel, croyez moi ça serait pas lui qui serait passé. les gens ne savent pas comment ça se passe, c’st à nous qu’ils font des critiques sur la saleté, sur le bruit et les désagréments dans la ville… et après ils votent socialiste !
ou pire ils ne vont pas voter et voilà la conséquence, la moitié des agents en grève pour maltraitance au travail.
…Joyeuse Anniversaire…Jean-Marie Le Pen !…(La Trinité sur Mer : 20 juin 1928)
à Metz, le pire, c’est le flicage. bravo aux agents qui ont manifesté ont le courage de leurs opinions, l’union fait la force!