William Schuman, conseiller municipal socialiste de Metz, a présenté la 6° édition de la Nuit Blanche lors du dernier conseil municipal (4 juillet 2013). Son intervention caricaturale et diffamatoire me conduit à réagir : ce n’est pas parce qu’on ne partage pas les choix esthétiques de l’équipe socialiste messine, que « dès qu’on entend le mot culture, on sort son revolver » !
Assistant aux débats avec Thierry Gourlot et plusieurs membres de l’équipe FN Pour Metz, j’ai dû supporter le réquisitoire de W. Schumann, pour qui nous représentons rien moins que la méchanceté, l’ignorance et la haine ! Tout à sa diatribe (acclamée par son camp), il était sourd à la voix des Messins pour qui cette dépense de plusieurs centaines de milliers d’euros en une soirée est indécente, alors que tant de nos compatriotes se serrent la ceinture (…qu’en pense l’élu communiste J. Maréchal ?) Taper sur des cacahuètes géantes sur la place de la Gare, c’est toute l’estime qu’il porte à notre Cité ? Et que dire de la conjonction NB6 + inauguration du bus Mettis, véritable provocation pour les professionnels messins qui n’ont pas le cœur à fêter les pertes de chiffre d’affaire, les clients enfuis et les dépôts de bilan !
Non, nous ne sommes pas opposés à l’expression culturelle dans la ville, mais au subventionnement de happy few par les finances municipales ; l’argent public devrait servir essentiellement à proposer les infrastructures nécessaires, comme c’est le cas pour la Fête de la Musique. Car à côté des chouchous du pouvoir, participent aussi des associations et artistes messins qui se débrouillent avec leurs moyens propres, et sans voir la couleur des subventions versées à quelques privilégiés qui se prétendent anti-système mais profitent largement de celui-ci.
Si W. Schuman a reproché à ses opposants de ne critiquer la Nuit blanche que sur le financement et pas sur le fond, nous ferons preuve de plus de courage en refusant d’encenser certains « imposteurs subventionnés» ; contrairement à ce que croit l’équipe de Dominique Gros, le public ne plébiscite pas cette expression élitiste. Parce qu’ils attendent des animations pour la ville, les Messins sortent dans les rues – tant qu’elles sont fréquentables – lors de la Nuit Blanche. Encore heureux qu’ils tentent de profiter de ce qu’ils ont payé !
Françoise GROLET
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Une dépense exorbitante peut-être mais le seul moyen pour moi et ma famille de voir des artistes internationaux et régionaux gratuitement dans des cadres magnifique. Une opportunité géniale pour les Messins et les Lorrains !!
Une dépense exorbitante !!
Monsieur Schuman doit être bien en peine de trouver dans ses livres de philosophie classique une justification à sa « culture » sauce nuit blanche. Cette manifestation étant purement idéologique et démagogique, son agressivité est la preuve qu’il sait très bien, au fond de lui-même, qu’elle n’est pas justifiable.
nuit noire oué !