Le camping de Metz fermant ses portes, les Roms que la municipalité messine y a accueillis cet été doivent partir.
Raphaël PITTI, l’adjoint au maire de Metz en charge de l’Urgence sociale et sanitaire, l’annonce dans le journal de France 3 Metz le 29 septembre 2015 :
« Il est entendu qu’éventuellement on les autorise à ouvrir un nouveau campement, nous avons vu avec les associations pour qu’ils puissent être alimentés. Qu’il puisse se retrouver à un endroit où ils puissent camper. Et à partir de là, retravailler différemment ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent. Réfléchir avec les associations comment nous pouvons les aider à aller vers l’insertion. Mais à partir d’eux et non pas imposé par nous.«
La municipalité socialiste a choisi le camp des associations gauchistes subventionnées contre la parole de la Préfecture de Moselle.
M. PITTI affirme que rien n’aurait été fait pour insérer ces populations ; il prend pour argent comptant le discours des associations subventionnées d’aide aux migrants, qui par leurs revendications et leur appui matériel, servent de pompe aspirante pour faire venir ces populations.
Lorsque le bidonville de la sortie d’autoroute Metz Nord a été démantelé fin juillet 2015, l’association subventionnée Collectif mosellan de lutte contre la misère exigeait un « diagnostic social » et un relogement. La Préfecture a répondu très clairement, par la voix de la Directrice de la Cohésion sociale de la Moselle, Mme Anoutchka Chabeau
« Un diagnostic social est fait (…) voir avec les personnes si elles s’entendent s’insérer sur le territoire français ». Les personnes en question « ne souhaitent ni accompagnement social ni s’insérer. Elles font beaucoup d’aller-retours entre la Roumanie et la France. Dans ces conditions, nous ne procèderons pas à leur prise en charge ».
Le dispositif créé par la Ville de Metz, avec des fonds européens, consistera en un suivi personnalisé des personnes, qui seront installées près de la piscine Lothaire, entre Sablon et Queuleu.
Une seule certitude : cette action se fera encore et toujours au détriment de nos compatriotes en difficulté, et sera bien évidemment financés avec les impôts des Messins, une nouvelle fois augmentés lors du dernier conseil municipal. Et pendant ce temps, avenue de Blida, les tentes s’accumulent autour de la Plateforme d’Accueil des Demandeurs d’Asile !
SB