Une fois de plus, Metz réouvre son bidonville saisonnier pour les migrants. Depuis 2011, à chaque printemps, ils affluent au Centre d’accueil de demandeurs d’asile de Metz. Ils s’installent sur les espaces verts (successivement le Pontiffroy, Bellecroix, av de Blida, cette année le parc de la Seille). Puis les autorités créent un « bidonville officiel » sur l’ancien parking du personnel TCRM avenue de Blida. Le campement se remplit, et à l’automne,et les autorités opèrent le relogement des occupants dans des hôtels, foyers, centres d’hébergement d’urgence, centres de loisirs… à Metz et dans la région. Il faut savoir que l’immense majorité des migrants proviennent d’Europe de l’Est et n’ont aucun titre à bénéficier de l’asile, ne venant pas de pays « non sûrs ». On sait aussi qu’après scolarisation des enfants, déclaration de pathologie, etc, ils deviennent inexpulsables, à supposer que les autorités aient la volonté de le faire. Aux indignés professionnels, rappelons enfin que ce sont les politiques qu’ils soutiennent (ex guerre en Libye, Françafrique…) qui ont suscité cet afflux de misère. Et que cette saturation empêche de recevoir dignement les vrais réfugiés politiques.
Les élus des vieux partis, coincés entre leur idéologie et le ras le bol de leurs électeurs, font assaut de double langage. Le maire socialiste de Metz s’indigne de devoir rouvrir le bidonville, reprochant à l’Etat de ne pas faire le nécessaire. De son côté, la députée LR Zimmermann distribue un tract (le 1e avril, ça ne s’invente pas) demandant un « contrôle strict » des migrants. Mais l’un comme l’autre appartiennent aux partis qui, l’un après l’autre, ont démantelé les forces de l’ordre ! Supprimé les frontières ! Attribué des aides attractives pour toute la misère du monde ! Comment règleraient-ils demain les problèmes qu’ils ont participé à créer ?
La solution pour eux ? C’est d’organiser un « lieu d’accueil transitoire aux frais de la préfecture » (c’est à dire aux frais du contribuable). Cette déclaration de D. Gros a été approuvée dans sa totalité par l’opposition LR UDI au Conseil municipal du 30 mars 2017. Répondant à une manifestation des migrants et des associations devant le Conseil pour obtenir des logements, le maire a annoncé que 1200 demandeurs d’asile sont arrivés à Metz depuis le 1er janvier 2017, « pratiquement toutes venant d’Albanie », avec « quelques reconduites à la frontière, cela se compte en dizaine », pour 580 places d’hébergement ouvertes par le préfet de Moselle.
Le maire s’en est pris au préfet (nommé par le gouvernement qu’il soutient pour mener les politiques qu’il approuve…) : « 100 personnes sont dans la rue, le préfet les pourchasse en permanence (…) il nous mène en bateau, il considère que chasser les gens est la bonne façon de ne pas les faire venir« .
Le maire a été jusqu’à invoquer la « solidarité nationale » pour se partager l’hébergement des clandestins. Les mots ont un sens : la solidarité nationale s’adresse à nos compatriotes, dont beaucoup sont au chômage ou avec des retraites de misère. Pour le FN, le choix est clair : tant qu’un Français sera à la rue, tant qu’un retraité ne pourra pas se chauffer ou se nourrir correctement, nous n’aurons pas d’autre priorité qu’eux !