Camp d’immigrés illégaux à Blida.
Intervention :
Explication de vote :
En ce qui concerne le camp de Roms situé rue Louis le Débonnaire, je vous renvoie à l’intervention de ma collègue Françoise Grolet sur le sujet lors du conseil municipal du 7 juillet dont vous pouvez retrouver l’intégralité sur le site pourmetz.com.
L’action du Général Pitti est tout à fait louable, personne ne pouvant rester indifférent à cette misère.
Néanmoins je rappelle que ces personnes qui sont là depuis plus de 10 ans pour certains, sont issues de la communauté européenne.
Nicolae Ceausescu ancien tyran communiste est mort le 25 décembre 1989 – déjà 27 ans – et qu’ils ne sont donc plus en danger chez eux. Donc les aider oui, mais à repartir dans les meilleures conditions, en accord avec les autorités roumaines. Il manque une volonté politique qui nous dépasse évidemment mais j’espère que d’ici 6 mois elle arrive enfin.
Je terminerais sur ce sujet en citant quelques lignes qui ne sont pas de moi.
« On a des éléments sur les faits délictueux qui sont quand même commis, je ne dis pas majoritairement mais enfin avec une très forte présence de noms à consonance roumaine. Alors ce n’est pas que les Roms, c’est des populations roumaines, bulgares, kosovares donc je n’ai pas de doute sur le fait qu’il faut les évacuer, expulser, traiter, insérer quand c’est possible« .
« Je pense qu’il y a trop d’arrivées et sur le logement on travaille dans un quartier, on arrive à aider ces familles, on leur donne un logement et puis après il y en a d’autres qui arrivent et puis d’autres qui arrivent, plus pauvres. Donc à un moment il faut que ça s’arrête. Ce n’est pas être mauvais républicain au contraire«
Je répète à moment cette personne dit « il faut que ça s’arrête«
Eh bien comme je vous l’ai dit ces lignes ne sont pas de moi. Elles sont du président de la république, « himself » François Hollande, dans son livre d’entretien, « Un président ne devrait pas dire cela » et une fois n’est pas coutume je les partage.
Comme quoi il m’arrive d’être en accord avec le président de la république socialiste.
Ensuite je vais intervenir sur « Les Petits Débrouillards« , concierge numérique.
Chaque collectivité à son échelon présente son plan d’action dit « numérique » mais ces bonnes intentions se cantonnent bien souvent à l’abstrait. L’économie dite du numérique est avant tout basée sur la mutation des activités existantes vers l’utilisation des outils informatiques.
Si l’accélération de nouveaux métiers comme leur disparition s’intensifie, rappelons que l’informatique fait partie de la vie des entreprises comme de la vie courante depuis plusieurs décennies.
La formation à ces métiers se divise en deux catégories principales, l’utilisation des outils (logiciels, matériels…) et le développement pour créer ce monde numérique (3D, site web…)
En 2016, le gouvernement Hollande a donc décidé de labelliser des formations en lien avec ces métiers sous la forme d’une Grande École du Numérique (#GEN , https://www.grandeecolenumerique.fr )
Vous allez octroyer une subvention de 5000€ pour une formation dont le coût global s’élève à 200 000€ et destiné à 15 personnes sur 9 mois.
Malheureusement cette formation de « Concierge numérique » s’attache à un métier dit émergeant et destiné à l’embauche dans des structures dont les seuls revenus sont l’argent public via des subventions.
Ces métiers émergeants dont personne ne peut juger ni de leur intérêt ni de leur pérennité, risque d’envoyer encore une fois un nombre important de jeunes sur une voie de garage.
A la lecture détaillée de la formation, on se rend compte que ce concept de « concierge numérique » se résume en fait à une simple formation d’ « agent d’accueil » . De plus cette formation semble se limiter aux « Tiers-lieux », comme à Metz Blida ce qui limite considérablement les possibilités d’embauche à Metz comme ailleurs. C’est tromper ces jeunes en grandes difficultés (décrocheurs) qui auront peu de débouché voir aucun en entreprise.
Bien que l’association porteuse du projet avance l’argument que la programmation et la formation au code ne soient qu’une pièce de l’échiquier, ce projet ne semble pas répondre au défi des métiers liés au numérique.
Les autres métiers comme ces « Concierges du numérique » relèvent de l’utilisation de l’outil informatique, chose que n’importe quelle personne, en situation de décrochage scolaire ou non, est capable de faire. Une simple formation aux logiciels spécifiques peut être dispensée sans rentrer dans la virtualisation de métiers potentiels.
Thierry Gourlot
Conseiller municipal de Metz
Conseiller régional Alsace | Champagne-Ardenne | Lorraine