Françoise Grolet, Présidente du groupe Rassemblement bleu marine pour Metz
Conseiller régional d’Alsace Champagne Ardenne Lorraine
Metz le 28 août 2016,
Maison à colombages, 2 rue Jean Burger.
Devant les fortifications de Metz-Bellecroix, un ensemble de maisons à colombages est actuellement menacé de destruction (arrêté de la Ville de Metz 08/08/16). Depuis plusieurs années, leur état se dégrade dans l’indifférence des pouvoirs publics.
Pour mieux permettre leur disparition inéluctable, au plus grand profit des promoteurs immobiliers ? L’évolution urbanistique des alentours et de l’agglomération légitiment l’inquiétude des Messins !
Il s’agit pourtant d’un ensemble architectural d’un grand intérêt historique : pour permettre la défense de la ville, seul ce type de construction « démontable » était autorisé dans cette zone de servitude devant les fortifications. Cet ensemble a participé à l’obtention par Metz du Label d’Art et d’Histoire (*) dont Dominique Gros a l’incohérence de se vanter !
Les élus FN/RBM de Metz ont interpellé les services préfectoraux : ils exigent l’arrêt immédiat de ce projet insensé, et demandent que tous les moyens publics soient mis en oeuvre pour protéger et rénover cet élément du patrimoine messin.
* Dossier de candidature au label Ville d’art et d’histoire (extrait page 91) :
http://metz.fr/actus/2011/111118_label/2011_1611_dossier_lvahopt.pdf
« Sous Napoléon III et à la fin du XIXème siècle, ces fortifications furent encore renforcées entre autres d’une casemate d’artillerie et d’une lunette. Dès la construction du fort, trois zones de servitudes militaires furent créées afin de gêner les attaquants. Les Allemands instaurèrent un système identique. En zone 1 (600 mètres) il est interdit de construire. En zone 2 (600 à 975 mètres) seules les constructions en bois sont autorisées. En zone 3 (975 à 2250 mètres) les constructions à colombages sont possibles. Des maisons à colombages de cette époque subsistent encore. L’ensemble dégage encore aujourd’hui une impression de puissance et de majesté. »
Présidente du groupe FN au Conseil municipal de Metz
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Il est donc d’avoir 82% de logement sociaux à Bellecroix ? C’est du bétonnage à outrance !
Chère madame ,
Pour la rectitude de l’information , ne serait-il pas correct d’informer vos lecteurs que cet ensemble à colombages ( façade de 53 mètres ! ) est situé sur le ban de Saint Julien lès METZ et que l’arrêté de démolition suspendu par l’ordonnance du juge VOGEL-BRAUN a été , bien entendu , signé par le maire de cette commune ?
Bonjour,
Je ne connais pas votre opinion quand au projet mais je trouve « amusant » que les frontières communales réapparaissent à l’heure où Metz « Métropole » englobe 44 communes dont St Julien et où la mutualisation est censée devenir la norme. Et je ne parle même pas du projet de métropole Metz-Thionville au prétexte d’économies.
Cette maison est un exemple parfait de mauvaise gestion locale et d’éloignement des services de proximité mais pourtant ils veulent encore grossir.
Pour revenir à la maison nous sommes sur un cas très particulier. La maison est bien à St Julien mais le trottoir à Metz. Et donc comme le montre la photo de l’article, l’arrêté d’occupation de l’espace public pour les barrières du chantier a été signé par la Ville de Metz. L’étude d’autorisation de destruction a été menée sous le contrôle de Metz Métropole et pour le reste c’est le maire de St Julien.
Je finirais simplement en disant que ceux qui accusent le Front National de tous les maux quand il parle de frontières, les trouvent bien utiles quand il s’agit de se délester de leur responsabilité.
Cordialement.