« Mal logement : quelles sont les populations concernées ? »
Sous ce titre, TF1 a consacré, le 31 janvier 2017, un reportage à la Ville de Metz.
Pas du tout. La chaîne nationale est venue filmer le bidonville rom de la rue Louis le Débonnaire, objet d’une « expérimentation sociale » votée par les élus de gauche comme de droite, que le Front National a été le seul à contester. Le reportage met en avant un financement participatif en ligne pour la construction des baraques par de sympathiques architectes… En réalité, la facture, pour les contribuables messins, c’est d’abord 30 000 € de subventions affectées au conseil municipal de juillet 2016 pour le suivi de 13 familles roms (35 personnes), sur un terrain SNCF mis à disposition par la Ville.
Six mois après, le 14 décembre 2016, le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la Ville de Metz attribue au projet 44 800 € pour 2017-2018 (cf la délibération ci-dessous). A nouveau, les représentants de la gauche et de la droite au Conseil d’administration du CCAS ont voté cette subvention, que le Front National a été le seul à contester.
L’accompagnement de 16 familles roms est chiffré à 150 000 €, financés également par l’Etat et la Fondation Abbé Pierre. Et il s’agit là uniquement d’amener ces personnes vers le logement et l’emploi, non de couvrir les frais de leur séjour en France, soins, scolarisation, etc.
Le maire a précisé que ces personnes, présentes depuis plusieurs années sur le sol messin, pratiquent la mendicité (qu’il qualifie de « désagréable » pour ne pas dire « agressive » sur les parkings de la cathédrale et du Marché Couvert.
➤ La municipalité n’a t’elle pas d’autre moyen d’empêcher ces infractions ?
➤ L’Etat français n’a t’il pas le pouvoir d’empêcher l’entrée (merci Schengen) et le séjour de personnes qui veulent vivre chez nous comme chez elles ?
➤Ces 150 000 € dépensés pour l’accompagnement à la carte de 30 personnes (13 ayant déjà été relogées en HLM) ne manquent-ils pas au CCAS pour remplir ses missions sociales ?
Poser ces questions, c’est y répondre.
La municipalité socialiste baisse le budget du CCAS (- 223 000 € en 2016, – 70 000 € en 2017…) pendant que la population messine est frappée de plein fouet par le chômage (17% des 15-64 ans), le vieillissement, la précarité.
Pour preuve, le nombre de bénéficiaires du projet, qui était censé diminuer, ne cesse de croître. En juillet 2016, au conseil municipal, sont indiquées 13 familles, en décembre 2016 au CCAS : 16 familles, 2 ayant été relogées, et en janvier 2017 sur TF1 : 17 familles !
Incroyable, ils finissent dans un logement ou les demandes par an sont énorme, ils sont agressif mais c’est pas grave, on marche sur la tête !