Le point « Communications et décisions » en fin de Conseil municipal du 19 novembre 2020 permet au RN d’informer les Messins sur la continuité gauche-droite.
Marchés publics : La Ville de Metz commande des arbres pour 130 000 €… en Savoie
Un marché public attire notre attention par son montant et son bénéficiaire. La commande « Fourniture d’arbres de parc » d’un montant total de 136 363,63 € est attribuée à une entreprise pépiniériste installée à Chambéry (Savoie). Les arbres destinés à être plantés à Metz (Lorraine) auront donc parcouru 600 km en camion.
Pour la cohérence de la politique visant à ramener la nature dans notre ville bétonnée, il est indispensable d’actionner des clauses environnementales. Sinon c’est comme acheter du bio venant de Chine ! Justement, il nous est répondu que les arbres commandés par la Ville de Metz viennent souvent de Belgique ou des Pays Bas. Les mêmes décideurs dépensent des fortunes pour une étude SESAME sur les espèces d’arbres adaptées à la pollution et au climat. Ils cherchent les réponses aux problèmes qu’ils ont créés !
Ce marché a été publié le 17/08/2020 sur la Centrale des Marchés https://centraledesmarches.com/marches-publics/METZ-Ville-de-Metz-FOURNITURE-D-ARBRES-A-PARC/5563536. C’est donc la nouvelle municipalité qui a négligé d’actionner les critères « bilan carbone » permettant d’éviter un acte aussi absurde sur le plan environnemental qu’économique. En effet, le choix a été fait de retenir l’offre économiquement la plus avantageuse en fonction des critères suivants : – valeur technique de l’offre : 40 %; – prix : 40 %; – diversité du catalogue : 20 %.
La priorité locale DOIT être mise en œuvre, par tous les moyens possibles
Il faut rappeler que l’UE joue à fond contre cette nécessité environnementale réclamée par nos concitoyens. Ceux qui feignent de le regretter mais soutiennent à 100% cette Europe-là sont des hypocrites. Et que dire du maire, qui pour répondre au RN donne la parole à son adjointe « B Agamennone qui a eu l’avantage d’avoir été en place avant » (sic) en tant qu’adjointe de D Gros. Autant dire qu’elle a participé à la politique de bétonnisation PS/LREM/PC/Verts qui aboutit à cette urgence de renaturer notre ville. On ne changera rien avec les mêmes !
Carte scolaire : perte de postes dans les écoles malgré les nouveaux migrants
Les mesures de carte scolaire de la rentrée de septembre 2020 constituent une perte sèche pour Metz. Il faut souligner que les mouvements d’attribution et retrait de postes se traduisent par la perte nette de deux postes. Et encore la moitié des attributions de postes consistent en dédoublements des classes existantes dans les quartiers dits « prioritaire », mesure utile mais qui est financée par des suppressions de postes ailleurs, au détriment donc d’autres élèves.
Il faut noter une création de poste d’enseignant « UPE2A », unité pédagogique pour élèves allophones c’est à dire migrants. Une politique sans fin qui nous coûte cher ! Le maire LR m’a répondu en manière de provocation que Metz perd des habitants et doit le maintien d’un certain nombre de classes à la nouvelle population d’immigrés, même si nous y sommes opposés. Selon lui, la perte de deux postes à la rentrée est due au tarissement de l’immigration pendant le premier confinement. Des flux qui reprennent de plus belle, vu que la nouvelle municipalité pratique la même politique de pompe aspirante à l’immigration que la gauche (logement, aides sociales, associations pro-migrants…). Qu’en pensent les Messins ?
Recours contentieux Place de la Comédie : les affaires continuent
En date du 15 octobre 2020, la Ville de Metz est assignée devant le Tribunal Judiciaire en vue de l’annulation du congé de bail de l’appartement sis 1 Place de la Comédie délivré le 16 décembre 2019. On se souvient que l’ancienne municipalité a engagé des démarches dans l’opacité la plus totale pour vendre ce magnifique immeuble à un entrepreneur qui s’est avéré être un proche du maire. La Ville a finalement conclu avec lui un bail emphytéotique de très longue durée. Le procès intenté par la locataire d’un appartement nous a permis d’interpeller le nouveau maire : « Une rupture de confiance est actée sur ce projet. Quelles sont vos intentions pour rompre avec la politique de MM Gros et Lioger consistant à brader le patrimoine des Messins ? Revenir sur des décisions a un coût, mais revenir sur de mauvaises décisions est indispensable. La Ville de Metz peut et doit donner un avenir à ce patrimoine commun des Messins sans se lier les mains au profit d’intérêts privés ». Là encore, la continuité gauche-droite l’emporte puisque le nouveau maire a déclaré qu’il valide le projet de Dominique Gros. Les affaires continuent !
Françoise GROLET, élue du groupe Rassemblement National à la Région Grand Est, Conseillère municipale de Metz
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