Le face à face Françoise Grolet (FN) – François Grosdidier (UMP/LR)
Accueil de réfugiés de guerre OU avant-garde d’une déferlante migratoire ?
C’est au final la seule question à trancher, dans ce débat entre un tenant du système et le Front National.
– Pour le sénateur-maire UMP de Woippy mon discours est « cynique » ?! Bien au contraire, le Front National n’oppose pas la misère des uns à celle des autres : il s’occupe d’abord des siens, du prochain le plus proche, ce qui ne signifie pas indifférence aux autres.
Le cynisme est plutôt dans leur politique qui crée une concurrence inévitable entre la misère proche de nous et la misère importée. Un maire est élu pour s’occuper des citoyens de sa ville, et non pour satisfaire sa bonne conscience humaniste.
«Voulez-vous que je vous emmène avenue de Blida à Metz, où les campements insalubres succèdent aux bidonvilles de migrants attirés par l’appel d’air de nos aides sociales ? Voulez-vous entendre les bénévoles des associations caritatives, désespérés de ne pouvoir proposer un logement à des jeunes qui dorment dans leur voiture ? »
– L’UMP est co-responsable du chaos du Moyen-Orient : en 2007, Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas réservé un accueil empressé à Kadhafi (la tente dressée au cœur de la résidence des hôtes de l’Elysée…) ? Est-ce Marine Le Pen ou Nicolas Sarkozy qui plastronne à la tribune officielle du défilé du 14 juillet 2008 avec son invité d’honneur Bachar el Assad ? Est-ce le FN qui a causé la noyade de milliers de migrants, qui ne sont pas accueillis dans les émirats amis de Sarkozy ?
– Un bobard éculé : « l’euro, c’est la prospérité et Schengen c’est la paix ! » Version Grosdidier : « La construction européenne fait qu’on est la première génération à ne pas avoir connu de guerre ».
Pas du tout : c’est grâce au sacrifice de nos aînés, en 14-18, en 39-45, que nous vivons libres et en paix. Mais on se dirige tout droit vers la guerre, si on continue avec cette Europe-là !
Lorsque l’Europe est prospère, que les difficultés sont circonscrites à un secteur ou une région… tout va (presque) bien. Mais arrive une récession économique, ou un bouleversement géopolitique, et voilà que les vices cachés de l’utopie européiste bloquent le système et nous sautent à la figure ! On entend déjà craquer l’Eurocratie, de la crise grecque à la déferlante de migrants. L’UE s’effondrera comme le fit l’URSS, et les peuples se libèreront.
La conclusion journalistique est à souligner, mis à part l’accusation de « populisme » : c’est tellement commode pour disqualifier l’expression des aspirations populaires, lorsqu’elles vont à l’encontre de l’idéologie dominante !
Dire que le FN se démarque de l’UMPS, c’est un beau compliment, pour les Français qui subissent au quotidien l’échec total de nos dirigeants. Aujourd’hui, la réaction pro-migrants commune au maire PS de Metz et aux maires UMP/UDI de Woippy, Thionville ou Montigny-les-Metz confirme que le clivage droite/gauche est dépassé.
Ni droite ni gauche, Français d’abord !
Vous pouvez retrouver l’article intégral dans le Républicain Lorrain du samedi 19 septembre 2015.
…dans la terrible épreuve que vit notre Chère Patrie et tout l’Occident européen par la faute de nos gouvernants,
je n’oublie pas qu’encore récemment, dans ce XXe siècle tout proche, les Français ont aussi dû faire face courageusement à d’immenses malheurs, MAIS sur leur propre territoire, depuis août 1914 jusqu’à l’expulsion brutale de nos Compatriotes d’Algérie.
En ce qui me concerne personnellement, je pense, dans le recueillement, mais sans les obscènes lamentations à la mode, aux Allemands de Prusse-Orientale, à Königsberg, Eylau, Tilsit, Memel de 1944/1945…que même les Allemands actuels ont préféré oublier pour se conformer et se plier au concept de culpabilisation globale et méthodique…(ce qui explique leur errement actuel…).
…il ne reste que quelques photos du « Flüchtlingstercks »…que des vieillards, des femmes, des enfants dans la neige…Quant aux hommes valides, ils sont TOUS au front pour essayer de contenir les hordes sataniques…
En 1940 ma famille a dû partir, expulsée de Moselle, nous avons traversé la France pour trouver refuge dans le sud-ouest. Les années là bas ont été difficiles, mais ma famille a tenu dans l’espoir du retour chez nous. A la fin de la guerre, notre maison pillée nous attendait… Mes parents se sont retroussés les manches et nous avons pu reconstruire chez nous. Sans le secours d’associations vivant de subventions pour nous les « migrants » « réfugiés » et que sais je encore !
Vous avez bien raison de demander que les pays du Moyen-Orient assument leurs voisins, et bien sûr en premier leurs coreligionnaires !