Lors du Conseil Communautaire extraordinaire du lundi 17 novembre 2014 et dédié au Centre Palais des Congrès, Bérangère Thomas, Conseiller Municipal du « Groupe Rassemblement Bleu Marine pour Metz » à la ville de Metz est intervenue.
Elle est notamment revenue sur la nouvelle « propagande » voulant faire croire au Messins que ce Palais sera au centre-ville.
C’est non !
Aujourd’hui, s’agit-il encore de réfléchir à un projet ou de donner un avis circonstancié à partir des éléments fournis puisque le projet est à l’étude depuis 2007 ! Précisons entre 2007 et 2009 Metz –Métropole a fait appel au cabinet Ract Madoux(Groupe Second Axe)pour une étude de programmation.
Le point N° 1 nous confirme que le programme et la localisation ont très peu changé depuis. sic.
…Vers un équipement de surface plancher de 16.000m2 comprenant un auditorium de 1200 places….
Il nous est relaté le calendrier du montage de l’opération, la création de la SPL en 2012, la complexité de l’opération Cité des Congrès avec le choix d’un contrat de partenariat et l’aboutissement de la DSP avec GL EVENTS voir 11 mars 2013.
Mais, nous constatons qu’aucune étude d’opportunité n’a été faite dés le départ? Ce Centre des Congrès était-il nécessaire en 2007… l’est-il encore ?
Grâce à ce projet de nouveau Centre des congrès nous avons pu faire le point sur les équipements privés ou publiques existants désormais, en projet ou encore construction.
Or, les salles avoisinantes les mille places sont légion à Metz, aujourd’hui.
Que nous dit le rapport d’activité 2013 de GL Events concernant le Centre des Congrès de Metz ?
Il y a eu 102 événements en 2013, 20.000 visiteurs et un taux d’occupation de 28,7%. Que le nombre de participant en moyenne par événement et de 1000 participants…
Que les partenaires sont des éléments précieux qui ont une capacité d’autonomie et d’accueil.
Ils sont l’Arsenal, le SESCOM, Le NEC à Marly, le Centre Pompidou, les Arènes… sur 100 événements 20 se sont passés chez eux !
Nous attendons le bilan 2014 !
Alors notre bilan, à nous est très clair : Il faut défendre l’existant, l’améliorer, le valoriser.
Une nouvelle structure ne s’impose pas à partir du moment où la demande est largement couverte.
Le Palais des congrès géré par GL Events doit encore faire ses preuves c’est-à-dire s’agrandir. Penser en aménagement d’espaces modulables correspondant au programme souhaité dans le projet de centre des congrès, améliorer l’espace restauration et être plus rentable ! Quand à l’Hôtellerie, elle permet de faire travailler les commerces du centre ville et de la gare. Le touriste d’affaire ne zappera pas ainsi de voir La ville et prendre un peu le temps de vivre. On sait que l’arrivée du TGV à Metz a fait chuter le nombre de nuitée affaires. Pour qu’il y ait des retombées économiques conséquentes en tourisme d’affaire, il faut une prise en charges et une proposition touristique adapté à chaque événement. La nature des événements montre également que nous sommes loin de proposer des colloques internationaux. Dans ce cas, il faut développer des pôles de recherche industrielle, des congrès spécifiques !
La situation géographique du Centres des Congrès actuel à côté de la FIM, est excellente : ouverte sur 2 axes autoroutier et sur une voie rapide, bénéficiant d’une desserte Mettis qui assure la liaison TGV départ et arrivée de Metz, proche de Metz-Nancy-Lorraine…Un immense parking en vis-à-vis mais que veut-on de plus ?
Il est critiquable de s’entêter à vouloir encore construire aux alentours de la gare : saturation de circulation, saturation visuelle, saturation d’urbanisation. De façon concrète que vont de venir les taxis !
L’expérience du bus Mettis avec un coût au kilomètre de 13 000 000 € montre que nous pouvons être très méfiants pour de nouveaux investissements. De plus, nous sommes contre pour qu’il y ai de nouvelle pression fiscale « pour tous » qui bloque le pouvoir d’achat du contribuable. C’est là le vrai problème.
Peut-on déjà avoir des éléments sur la précommercialiation, sur la prospection ?
• Le coût ! Le chantier du bus Mettis revient finalement à 230 millions d’euros. La plateforme en site propre a nécessité d’importants aménagements – le revers de la médaille d’une ville qui a changé de visage. Le bus Mettis a fait exploser l’endettement de la communauté d’agglomération Metz Métropole, organisatrice du réseau. Le déficit d’exploitation du bus Mettis, à 8 000 000 €, a amené une hausse du versement transport pour les entreprises, pour combler ce trou en partie
• Les parkings relais. Au bout d’un an, ils ont du mal à prendre, c’est le moins qu’on puisse dire. Le principe est de pouvoir garer sa voiture et de ne payer que le prix du ticket du bus Mettis pour se rendre en ville. Aux deux extrémités de la ligne, à Woippy et à Metz-Expo, c’est encore le flop absolu. Celui de Rochambeau, plus proche du centre-ville, a une fréquentation un peu meilleure. Le mois dernier, Dominique Gros, le maire de Metz, indiquait qu’il fallait trois ans pour que ce type d’habitude entre dans les mentalités. Ne reste donc plus qu’à patienter et à attendre des périodes d’intense activité commerciale.
• L’accès handicapés. Metz Métropole avait été prévenu avant la mise en service des Mettis. Mais il semble que c’était déjà trop tard pour apporter des modifications. La rampe d’accès pour handicapés, appelée « palette », ne permet pas à tous les fauteuils roulants de monter à bord. Elle est un peu trop courte et présente un rebord un peu trop abrupt pour passer sans problème. Des handicapés n’ont pu l’utiliser dès le premier jour. Un an après… rien. Van Hool, le constructeur, aurait testé des palettes plus longues, mais aucun calendrier n’a été communiqué sur d’éventuelles modifications techniques – dont le coût serait sans doute élevé, puisqu’il faudrait réaménager le plancher dans lequel glissent ces palettes. Dommage pour des engins qui ont coûté près de 900 000 € pièce.
• Des commerces fragilisés. Le long du trajet, certains commerces ont souffert des travaux. D’autres constatent qu’ils n’y arrivent plus encore aujourd’hui. Peut-être certaines boutiques ont-elles réussi à tirer leur épingle du jeu. Mais cet éventuel impact est encore difficile à mesurer.