Françoise Grolet est intervenue au conseil municipal du 21 décembre 2017 sur la mise à disposition d’agents auprès du Syndicat des Eaux de la Région Messine.
On nous dit qu’afin d’assurer la continuité de ce service public, il est envisagé de créer un syndicat mixte qui reprendra à sa charge le réseau messin. La distribution de l’eau potable est actuellement affermée à une société privée, La Mosellane des Eaux (c’est à dire le groupe Veolia), dont la délégation prend fin dans quelques mois.
Qu’en est-il du choix de reconduire ou pas le système de délégation ? C’est la question que nous vous posons.
Il n’a échappé à personne que vous avez été pris à partie par des partis politiques sur les murs de la ville… nous en reparlerons en abordant le point sur les Tarifs municipaux et l’affichage sauvage. « Dominique Gros doit rompre avec Veolia ! » C’est un sujet important car l’eau est un bien commun. Cela mérite un débat, bien que je sois en désaccord sur le procédé de ceux qui salissent les murs de la ville.
Pouvez-vous nous dire comment va se dérouler le débat préalable à la décision de maintenir la délégation de service public ou de passer à une gestion publique de la distribution de l’eau ?
Retrouvez l’intervention de Françoise Grolet sur le site de la ville en cliquant ici : http://metz.fr/pages/conseil_municipal/seances/point-4435.php
Présidente du groupe FN/RBM au Conseil municipal de Metz
Conseillère de Metz Métropole
Élue régionale du Grand Est – Alsace | Champagne-Ardenne | Lorraine
Le député FN Ludovic Pajot (le 30.I.18) est intervenu lors de la discussion du texte sur le « transfert des compétences eau et assainissement aux communautés de communes » à l’Assemblée nationale, pour défendre la liberté des communes :
« Votre proposition de loi n’a pour objectif que de reporter ce transfert au 1er janvier 2026 au plus tard, alors que c’est le principe même du caractère obligatoire du transfert qu’il faut remettre en cause. […] Le mouvement actuel que vous accompagnez, voire initiez, de détricotage toujours plus important des compétences des communes au profit des communautés de communes et des communautés d’agglomération n’est pas acceptable. Il faut revenir à un principe simple : la mutualisation doit reposer sur une volonté commune, et non sur une obligation discrétionnaire. Or, dans la grande majorité
des cas, il n’y a pas de volonté de mutualisation. Respectez donc les élus locaux et n’alourdissez pas la facture des contribuables ! »
Il a ensuite défendu un amendement dans ce sens ; malgré des amendements similaires sur de nombreux bancs, la majorité et le Gouvernement n’ont rien voulu entendre.