La Région Lorraine, dans sa Commission permanente du 19/04/2013, a décidé d’attribuer 123 000 € à des « actions qualifiantes en milieu pénitentiaire », pour un budget total de 262 800 € sur fonds publics.
94 détenus lorrains vont donc devenir stagiaires de la formation professionnelle, par exemple comme Peintre en bâtiment à la Maison d’Arrêt de Metz-Queuleu, ou même, à Epinal, « bénéficier d’un placement à l’extérieur (…) de manière à poursuivre une formation en milieu forestier » qualifiée de « très riche et innovante ». Cette subvention proposée par la majorité socialo-écolo-communiste a été votée à l’unanimité par le groupe UMP-NC.
Avec les meilleures intentions du monde – prévenir la récidive – on nage ici en pleine utopie socialiste, où le délinquant n’est jamais coupable, c’est la société qui est criminogène. Christiane Taubira a récemment déclaré que « l’incarcération crée plus de récidive » : après le « Mariage pour tous » elle invente la « prison pour personne »… Les détenus sont qualifiés de « public prioritaire » : voilà qui ne risque pas d’aider leurs victimes à tourner la page après une agression ou un braquage… La délinquance augmente sans cesse à Metz comme ailleurs, et seule la caste politique UMPS ne réalise pas ce qu’il y a de choquant pour les citoyens-contribuables à voir l’argent de leurs impôts transformer le temps d’incarcération en opportunité de « développer leur potentiel d’employabilité à la sortie en acquérant de nouvelles compétences ».
Françoise Grolet dénonce cette culture de l’excuse, qui revient à nier la liberté des individus de choisir leur destin. Quel signal négatif envers le jeune Lorrain qui se lève pour aller travailler ou suivre sa formation, à l’heure où d’autres finissent leurs rentables trafics ! La prison doit rester une sanction permettant de payer sa dette à la société, et la peine prononcée par la justice doit être effectuée. Seuls ces principes de bon sens permettront une baisse de la délinquance.