EXCLUSIF. Jean-Marie Rausch ne votera pas Zimmermann
Le Point : Jean-Marie Rausch assure « ne plus avoir de rancoeur ni de ressentiment à l’égard de quiconque ».
Françoise Grolet : Belle conclusion… dans cette partie de poker menteur de la vieille classe politique messine. A la hauteur de l’hommage intéressé à Raymond Mondon, que lui retourne MJ Zimmermann mortifiée.
L.P. : MJ Zimmermann « Nous montons peu à peu en puissance et intensifions nos têtes de pont pour infiltrer tous les quartiers » , confie-t-elle avec un vocabulaire choisi.
F.G. : Qu’en pensent les électeurs, chair à canon de leurs ambitions électorales, les grands oubliés de cette élection municipale de 2014 ?
L.P. : S’il est peu probable qu’elle vienne troubler le mano a mano entre Dominique Gros et Marie-Jo Zimmermann, Françoise Grolet sera certainement, au second tour, en mesure de constituer un groupe au conseil municipal. Afin de préparer l’avenir.
F.G. : Croyez nous, l’avenir commence demain. Faut-il être sexagénaire ++ pour obtenir une crédibilité médiatique ?
L.P. : Les signataires de l’accord s’engagent même à soutenir le maire UDI de Montigny-lès-Metz, Jean-Luc Bohl, pour sa réélection à la présidence de Metz Métropole.
F.G. : Exactement comme D. Gros, qui a co-dirigé Metz Métropole avec JL Bohl. UMPS…
L.P. : Denis Jacquat, qui ne figure pas sur la liste des municipales, se serait ainsi vu promettre, en sa qualité de « personnalité qualifiée », une vice-présidence au centre communal d’actions sociales de Metz.
F.G. : Est-ce vraiment l’action sociale qui fascine tant les élus messins, après l’AMAPA, l’ASTL… ?
L.P. (les colistiers de MJ Zimmermann se sont engagés à ne pas se présenter contre D Jacquat aux prochaines élections cantonales et législatives) : Reste toutefois une question en suspens : cet accord, arraché au forceps, tiendra-t-il jusqu’au bout ? « Nul ne sait de quoi demain sera fait. Pour l’heure, nous nous concentrons sur cette élection », tempère déjà Nathalie Colin-Oesterlé.
F.G. : autrement dit par la représentante de l’UDI : « mes promesses n’engagent que ceux qui y croient ». L’ambition n’attend pas !
L.P. : Emmanuel Lebeau rectifie : « En 2008, les socialistes ont été élus sur un malentendu. Si on ne fait pas trop de bêtises, on devrait corriger cet accident de l’histoire. » Les électeurs reconnaîtront- ils leur « erreur » ? Réponse le 30 mars.
F.G. : On dirait que D Gros est arrivé suite à une catastrophe naturelle… C’est un peu fort, l’erreur fatale a bien été commise par MJ Zimmermann, qui en se maintenant au second tour, a livré la ville aux socialistes !
L.P. : « Nous n’avons pas voulu tomber dans le piège de l’endettement avec les frais financiers que cela induit », relève de son côté l’adjoint aux finances, Jean-Michel Toulouze.
F.G. : En revanche, vous avez refermé ce piège de l’endettement sur les contribuables de Metz Métropole. Ça doit être ça, la « très bonne gestion financière » du socialiste Dominique Gros saluée par le divers droite JM Rausch.
L.P. : Il faudra agir à la fois sur les dépenses de personnel, que l’équipe actuelle a commencé à réduire, et sur les investissements. Promettre qu’on n’augmentera pas les impôts ne suffira pas.
F.G. : … Mais c’est déjà une bonne base de départ ! A laquelle ne s’engagent ni le maire socialiste ni la candidate UMP. Sans qu’ils disent pour autant à quels choix budgétaires, à quelles économies ils s’engagent. Une entreprise gérée par des candidats aussi sérieux (selon le Point) aurait fait faillite depuis longtemps.