Les demandeurs d’asile qui campent depuis des mois à Metz-Bellecroix sont en train d’être relogés. Les riverains qui subissent cette cohabitation forcée avec un bidonville croissant de jour en jour (40 arrivées par jour selon le Maire de Metz Dominique Gros) vont obtenir un répit, de courte durée car le flot de clandestins n’est pas près de se tarir.
En revanche, les habitants des communes touchées par le redéploiement de ces clandestins commencent à s’inquiéter. Sur décision préfectorale, le campement de plusieurs centaines de personnes va être installé en divers lieux de Lorraine, entre autres à Dieuze. Les parachutistes s’en vont, les Kosovars arrivent… curieux retournement de l’Histoire ! La tension monte dans la ville de Dieuze touchée par une double peine : le départ non compensé du prestigieux 13° RDP et l’arrivée dans les anciens logements militaires en plein centre-ville d’une population d’au moins 200 personnes qu’il va falloir prendre en charge socialement et scolariser. Comme dans les casernes de Montigny-les-Metz, où ont été imposées les familles issues du campement messin précédent. Une fois encore, incapable de résoudre ce problème à la source, le pouvoir dissémine les difficultés sur tout le territoire.
Le Front National de Moselle demande à M. Meddah, Préfet de Moselle, d’opérer un véritable contrôle aux frontières pour démanteler les réseaux de passeurs, et d’accélérer le traitement des demandes d’asile pour faire le tri entre les « demandeurs d’allocations » venant profiter des largesses de notre système d’accueil, qui doivent être reconduits chez eux, et les réfugiés véritables.