Jean-Luc Bohl a donc refusé notre proposition d’ouverture démocratique du Conseil communautaire. En invoquant la nécessité des économies, dernier argument crédible pour celui qui a fait exploser la dette de l’Agglomération. Retour sur le vote du Règlement Intérieur de Metz Métropole le 2 juin 2014, et le rejet des amendements facilitant la possibilité de créer un groupe.
René Darbois, sur un ton grandiloquent, a déclaré qu’ « en aucun cas (il) ne voudrait être le marchepied de l’extrême droite ». Il préfère donc lui sacrifier l’ouverture démocratique.
L’élu EELV « ignore » le FN et donc son amendement, a aussi rejeté celui déposé par son colistier Vert Philippe Casin : « J’ai toujours pu m’exprimer dans la précédente mandature », a t’il dit. C’est une évidence, puisqu’il en était Vice-président ! La cohabitation UDI-UMP-PS-EELV continuant de plus belle, il est clair que M. Darbois sera toujours entendu, surtout s’il ne fait que murmurer (comme son opposition de pure forme au Palais des Congrès).
Les cogérants de Metz Métropole devront compter cette fois avec une opposition qui se fera entendre : celle des élus FN, qui défendra les habitants de la Métropole et notamment les contribuables (et où nous avons eu la surprise d’être rejoints par les élus UMP-Centre de Metz qui, il y a deux mois, soutenaient J.L. Bohl à la présidence de Metz Métropole).
Philippe Casin quitte-t’il le groupe EELV à Metz ? Son nom n’apparaît pas dans l’espace des groupes du Metz Mag de Juin 2014 (p 33) ce qui rend le groupe EELV non conforme au Règlement Intérieur : il faut être 4 pour constituer un groupe… Un dommage collatéral pour R. Darbois ?
Françoise Grolet
Alors que l’on nous bassine avec le projet de réforme territoriale du gouvernement qui créera bien plus de problèmes qu’il n’en résoudra, il est bon de se pencher sur la réforme proposée par le Front national :
« Elle doit reposer sur le triptyque commune, département, Etat nation. Les gabegies liées aux intercommunalités doivent être fermement combattues et celles-ci n’ont aucune raison de continuer à exister quand le département peut déjà assurer la coordination entre les communes.
La région doit rester à taille humaine et se limiter à une simple action de coordination entre les départements. Elle ne doit donc plus avoir d’élus propres, et différents organismes régionaux très coûteux, tels que les Conseils économiques et sociaux régionaux, doivent disparaître.
Ses compétences de proximité, comme la gestion des lycées, doivent revenir aux départements, alors que ses compétences stratégiques, comme les transports régionaux, aller à l’Etat. »
http://www.frontnational.com/2014/06/reforme-territoriale-reaction-de-marine-le-pen/
Faire disparaître Metz Métropole, la région Lorraine, le conseil économique et social régional, voilà ce qui terrorise tous ces apparatchiks ! Mais comme ils ne l’avoueront jamais, ils se posent en héros de la résistance face au FHaine et à l’extrême-droâââte ! Pathétique…