La Plateforme d’Accueil des Demandeurs d’Asile de Metz a été transférée fin 2011 du quartier de la Préfecture, vers Metz-Bellecroix, jugé plus adapté à l’affluence grandissante des clandestins demandeurs d’asile.
Rapidement, le campement sauvage se reformait, rendant le quotidien des riverains très difficile, comme précédemment au Pontiffroy. Le flux ne tarit pas, malgré les relogements organisés par les pouvoirs publics aux frais des contribuables (qui ne font qu’attirer de nouveaux candidats), et depuis l’été, c’est un véritable bidonville qui s’étale sous les fenêtres des habitants de Bellecroix.
Aujourd’hui 14 septembre, le Pôle Asile de Bellecroix, submergé de dossiers à traiter (1353 au 31 août), ferme ses portes. Le campement, lui, n’est pas près de fermer, ni les riverains de retrouver une vie normale. Qui peut croire que l’information va atteindre les réseaux des Balkans, et que les passeurs vont cesser de déposer leurs clients quotidiennement par dizaines rue de Stoxey à Bellecroix ? Et où va renaître cette fois le Pôle Asile, quel quartier de Metz va supporter à son tour les nuisances collatérales ?
Cette situation n’étonnera que les naïfs. Elle témoigne de façon exemplaire de l’appel d’air irrésistible que constitue la politique d’immigration de l’UMPS.
La Moselle et Metz subissent de plein fouet depuis des années un flot incessant et croissant d’immigrés clandestins prétendant à l’asile politique.
Le Front National dénonce sans relâche la folle politique de suppression des frontières, de régularisations laxistes, d’aides sociales tous azimuts, et aussi grave, l’encouragement apporté aux clandestins par certains (ir)responsables politiques, comme le maire de Metz Dominique Gros, ses « cercles du silence », ses « parrainages républicains »…
Françoise Grolet et Thierry Gourlot, conseillers régionaux, prennent acte de la déclaration du préfet de Moselle M. Nacer Meddah : « Un coup d’arrêt doit être donné à cette immigration économique et sociale ». Ils lui demandent, une nouvelle fois, d’agir très vite dans l’intérêt des habitants de Metz, mais aussi des vrais réfugiés, ceux qui méritent réellement de la France l’asile que nous nous honorerons de leur accorder.