Mme Zimmermann, député de Moselle, pourtant farouche partisane de la fusion de l’Alsace, de la Lorraine et de la Champagne Ardenne s’est « courageusement » abstenue lors du vote sur la fusion des régions à l’Assemblée Nationale, mercredi dernier.
Fidèle à sa doctrine « un pas en avant, deux pas en arrière » comme du « ni pour, ni contre, bien au contraire », la députée « chauve-souris », comme dans la fable de Jean de La Fontaine (La chauve-souris et les deux belettes) peut dire à Metz : « je suis oiseau, voyez mes ailes » et à Paris : « je suis souris vive les rats » s’est illustrée à nouveau d’une molle façon comme sur le projet de « grande mosquée » ou du Palais des congrès…
L’opposition est plus que jamais incarnée par le Front National qui tout en se déclarant opposé à cette réforme territoriale, a déjà fait savoir tant au Conseil Régional de Lorraine par la voix de Thierry Gourlot et au conseil municipal de Metz, par la voix de Françoise Grolet, sa détermination à faire de Metz la capitale régionale de cette nouvelle entité administrative.
Vauban, disait: »les places-fortes défendent chacune une province, Metz défend l’Etat », nous pensons qu’il est plus que temps, qu’à son tour l’État défende Metz.
Thierry Gourlot
Président du groupe FN au Conseil régional
Conseiller municipal de Metz
Secrétaire départemental du FN Moselle
Lors du vote à l’Assemblée nationale sur la réforme territoriale, Marie-Jo Zimmermann, député de la Moselle et chef de file de l’UMP-Centre au Conseil municipal de Metz, s’est abstenue, en contradiction avec ses déclarations au Conseil Municipal de Metz et à Metz-Métropole. Estimant que le projet de redécoupage de François Hollande n’allait pas assez loin en fusionnant Alsace et Lorraine, elle avait en effet déjà proposé une très grande région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. Là où Jean-Pierre Masseret abandonnait Metz, Marie-Jo Zimmermann capitulait pour la Lorraine.
Ces positionnements à géométrie variable, dont le Président du groupe PS Hacène Lekadir s’émeut, confirment une réalité : c’est bien le Front National qui incarne l’opposition au socialisme à Metz. En effet, nous avons toujours tenu le même langage, au Conseil régional de Lorraine comme au Conseil municipal et à Metz-Métropole.
Exigence des technocrates de Bruxelles, cette réforme a pour François Hollande le seul intérêt de détourner l’attention de ses échecs : faillite économique, hausse du chômage et de l’insécurité. Nous refusons cette refonte territoriale qui éloigne encore plus le pouvoir des citoyens et affaiblit l’Etat national protecteur. Pour mener l’indispensable réforme du millefeuille territorial, nous n’accordons aucune confiance à ceux, PS comme UMP, qui ont précisément créé ce système lourd et coûteux.
Union européenne-Grandes/très grandes régions-grandes intercommunalités ou Etat national-départements-communes ? Tels sont les termes de l’alternative, l’un est porté par l’UMPS, l’autre par le FN.
Françoise GROLET
Présidente du groupe FN au Conseil municipal de Metz
Conseiller régional de Lorraine