Communiqué du 15/08/11
Crise de l’hébergement d’urgence en Moselle : priorité à nos concitoyens !
Au cœur de l’été, les travailleurs sociaux du 115 (l’hébergement d’urgence) tirent le signal d’alarme : entre restrictions budgétaires et hausse de la demande, la situation devient ingérable. Les gesticulations gouvernementales et la politique d’affichage permanent du président Sarkozy débouchent sur l’impuissance des dispositifs publics et sur plus de détresses humaines.
En Moselle (5ème département français en matière d’accueil de demandeurs d’asile), les dispositifs d’hébergement sont saturés depuis mai par un afflux de demandeurs d’asile qui occupent déjà 1000 places, avec une quarantaine d’arrivées nouvelles chaque mois.
La France doit rester une terre d’accueil pour les réfugiés politiques, mais seuls 5% des demandeurs d’asile se verront reconnaître ce statut. Pour les autres, ayant parcouru des milliers de kilomètres parfois en famille, payé des passeurs leur ayant fait miroiter l’eldorado français, attendu trois années en moyenne une décision de justice, ne restera que l’amertume et la plongée dans la clandestinité, quel gâchis humain !
Grande est la responsabilité de la caste politique UMPS qui a créé un appel d’air en multipliant les allocations incitatives, supprimant les frontières par idéologie européiste, encourageant le laxisme sous prétexte d’humanisme.
A Metz, la situation devient critique au Pontiffroy ou Place de France, où des familles étrangères en attente d’hébergement campent à l’année dans les squares publics : le ras le bol des habitants n’est entendu ni par le maire Dominique Gros, absorbé par l’organisation des parrainages républicains ou de cercles du silence, ni par le Préfet trop occupé à recevoir le Collectif représentant ces clandestins (le 20 juillet) pour répondre à la demande d’entretien (du 28 juin !) de l’élue régionale Françoise Grolet, porte-parole des riverains, et des nombreux Messins en attente d’un logement social.
En ces temps de crise économique grave, il devient indispensable de définir des priorités. Et nos compatriotes victimes d’accidents de la vie, du chômage sans fin, de violences conjugales, du délitement des liens familiaux et sociaux, doivent pouvoir compter sur la solidarité nationale : c’est l’engagement du Front National !