Au Conseil municipal municipal du 25 septembre 2014, Jean-Michel Rossion, pour le groupe FN, a dénoncé l’extension de la Taxe d’habitation sur les logements vacants.
« Paradoxe, quand tu nous tiens « pourrait constituer en toute logique l’entête de la politique immobilière de la Ville de Metz actuellement en sachant que « schizophrénie fiscale, à gauche toute » serait bien adaptée également.
En effet, il y a quelques instants, nous avons examiné ensemble la situation de plusieurs ZAC, plus ou moins récentes, dont nombre de biens attendent toujours preneurs, ceci venant se cumuler à des logements plus anciens dans divers quartiers qui restent vacants et pour lesquels vous avez décidé d’appliquer la taxe d’habitation dès deux ans de vacance (contre cinq jusqu’alors)
Ne faudrait-il pas prendre un peu de hauteur et se demander honnêtement si il n’y a pas tout simplement un réel problème de d’écart manifeste entre l’offre et la demande quant à l’occupation du parc immobilier messin ?
En outre, ne convient il pas, là aussi, le plus honnêtement possible sans esprit partisan intégrer que nous sommes maintenant en crise économique profonde depuis plus de 6 ans avec, entre autre, son impact direct et lourd sur l’immobilier ?
Enfin, tout simplement, ne faut il pas admettre, même si cela est difficile, mais les chiffres sont là, la baisse de la population de notre Ville, qui a perdu, en l’espace de 7 ans, période 2006 / 2013, près de 4 000 habitants ?
N’oublions en aucune sorte, le vieil adage, plus vrai que jamais : « Trop d’impôts tuent l’Impôt »
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