Depuis la fin des travaux place Mazelle, il n’est pas rare aux heures de pointe de voir la rue Haute-Seille et la rue du Cambout largement embouteillées, et le point de jonction entre ces deux rues se transformer en galimatias de véhicules quelquefois bien difficile à démêler : les véhicules venant de l’une ou l’autre rue et voulant se diriger vers la rue d’Asfeld et les avenues Jean XXIII et Foch bloquant les véhicules souhaitant aller vers Queuleu ou la porte des Allemands.
Le responsable est un petit terre-plein au feu rouge à la hauteur du carrefour de la rue d’Asfeld, séparant la première voie de droite des trois autres voies allant tout droit et à gauche : les véhicules souhaitant se diriger vers l’avenue Jean XXIII doivent serrer absolument à droite, et comme ils semblent être un peu plus nombreux que ceux allant dans les autres directions, il y a blocage.
Après le feu rouge, cette voie unique se scinde de nouveau en deux vers l’avenue Jean XXIII.
Autre cause de ralentissement sur cette voie, les véhicules souhaitant prendre la rue d’Asfeld doivent avancer très lentement, car le virage est presque à angle droit et est immédiatement suivi d’un dos d’âne et d’un passage piétons, et peuvent donc également bloquer les véhicules qui suivent.
Même s’il n’y connaît rien, le simple citoyen est en droit de se poser des questions : sans ce terre-plein, la circulation dans ce secteur pourrait être beaucoup plus fluide, les véhicules sur la deuxième voie de droite pouvant se diriger soit tout droit vers Queuleu, soit vers l’avenue Jean XXIII. C’est d’ailleurs ainsi qu’il en était avant ces travaux. Cela ne supprimerait pas complètement les embouteillages, mais en réduirait la durée, ce qui, pour chaque automobiliste concerné, serait déjà non négligeable.
A l’heure des bureaux d’étude, des modélisations informatiques, des satellites et au vu des sommes immenses investies, alors que les différentes étapes des travaux autour de la place Mazelle avaient déjà créé des zones d’embouteillages temporaires qu’il aurait été utile d’étudier, et alors que chacun sait que cette voie mène vers la gare, vers l’A31 et vers d’autres quartiers et communes résidentiels, n’y avait-il donc personne parmi le personnel de la ville ou parmi les conseillers municipaux pour tirer la sonnette d’alarme AVANT les travaux définitifs ?
Après plusieurs années de travaux, les automobilistes habitués de ce trajet aux heures de pointe n’étaient-ils pas en droit de souffler ?
Et combien y a-t-il, dans toute la ville, de ces petits aménagements mal pensés qui créent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent ?