Nous souhaitons qu’il y ait un recadrage des intervenants dans le cadre de ce dispositif afin que soit respecté son intention première.
A savoir que l’objectif est de valoriser le temps de la restauration scolaire par des ateliers de sensibilisation et d’initiations aux pratiques culturelles et éducatives.
Il ne faudrait pas que ce dispositif dérape pour venir empiéter sur le domaine pédagogique qui relève de la compétence des professeurs de l’Education Nationale.
Chaque jour environ 3100 enfants fréquentent la restauration scolaire de la Ville de Metz. Ce temps de détente et d’accueil collectif s’apparente à un moment privilégié de partage avec les enfants.
En effet, nous apprécions l’aspect d’occuper le temps libre de l’entre-midi des écoliers messins de façon encadrée par un adulte compétent et la valorisation de l’activité associative avec des spécificités : Club échecs, chant, musique, art visuel, art de l’espace dans une large palette d’activité d’éveil et dans une démarche structurante de façon à mettre l’enfant dans l’aspect sociabilisant d’activités variées et permettre l’approche de divers pratiques artistiques qui peuvent donner le goût à une pratique plus régulière et un investissement personnel positif.
Nous rappelons que des activités similaires sont théoriquement aussi présentées lors des aménagements du temps scolaire de l’après-midi dans les écoles messines et basées sur le volontariat hors des enseignements obligatoires qui viennent en complément d’une éducation artistique tout de même déficitaire dans les programmes de l’école primaire.
Cependant, nous déplorons que l’aspect Santé et Vie Citoyenne soit introduit dans ce dispositif car, nous nous interrogeons sur la nature des interventions qui nous est présenté sans la description de l’action pour exemple :
- UNICEF : 100€
- ligue de l’enseignement de Moselle Fol : 57 3865 €
- ou même école de la Paix Metz : 1462€
Il existe par ailleurs des dispositifs d’interventions sur le temps scolaires qui concerne la prévention santé ou des problématiques citoyennes (harcèlement à l’école…) qui ne relèvent pas à notre sens de l’objectif du dispositif Entr’act.
Avec cette réserve le groupe Front National a voté pour cette délibération