Voir l’article complet, la Croix du 10/09/2015
Le maire de Metz s’est engagé à recevoir jusqu’à 250 réfugiés, tout en appelant les habitants à se mobiliser eux aussi pour les héberger.Une initiative diversement accueillie par les associations, les partis et les habitants.
L’appel à la mobilisation a toutefois rencontré un écho très mitigé. Depuis le début de la semaine, un peu plus de 25 habitants ont déjà proposé leurs services en appelant ou écrivant à la mairie.
L’annonce du maire est accueillie favorablement par l’opposante Marie-Jo Zimmermann (Les Républicains / UMP), qui met en avant ses convictions de chrétienne.
Françoise Grolet, représentante du Front national, ironise, elle, sur un maire « généreux avec l’argent des autres ». Elle demande à la ville d’organiser un référendum. Mais sans attendre, le parti d’extrême droite va diffuser ces prochains jours un tract en forme de pétition.
« QUE LA PAIX SOIT RÉTABLIE LÀ-BAS »
«Il y a quatre ans, il y a eu un campement d’Albanais dans mon quartier. La cohabitation n’a pas été évidente… Cela ne fonctionnera que s’ils veulent s’intégrer », tranche Maria, 45 ans, d’origine hongroise.
« Notre maire est bien gentil, mais qu’il fasse d’abord pression pour que Daech soit clairement condamné et que la paix soit rétablie là-bas. Que ferons-nous quand il n’y aura que des musulmans en France ? », s’indigne un couple de retraités.
Des réserves que relayait une consultation en ligne lancée mardi 8 septembre par le Républicain Lorrain : sur 330 votants, seuls 9 % se disaient prêts à recevoir un réfugié chez eux