La Moselle est une destination privilégiée pour les passeurs d’immigrés clandestins. Département frontalier, pourvu en places d’hébergement, l’adresse de la Préfecture de Metz est connue de très loin et a suscité pendant plusieurs années dans le quartier environnant du Pontiffroy une occupation sauvage des espaces communs générant de nombreux troubles de voisinage sur lesquels Françoise Grolet était intervenue à de nombreuses reprises.
Depuis fin 2011, le bureau habilité à traiter les demandes d’asile a été déplacé du centre-ville boboïsé vers le quartier Bellecroix à Metz, en face du collège Lagneau, à côté de l’école maternelle et de la crèche, au sein d’un ensemble de « barres » déjà très dégradées, où l’habitat est dense, populaire, et très multiculturel. Bellecroix est une plaque tournante des trafics de drogues, armes et flux d’argent, malgré le spectaculaire coup de filet opéré par la police il y a deux mois, suite à un violent règlement de comptes dans le bar du centre commercial.
Dans cet environnement déjà difficile, le va-et-vient des étrangers venant solliciter papiers et aide sociale de l’Association d’Information et d’Entraide Mosellane (AIEM), association gestionnaire des demandes d’asile, vient ajouter aux tensions présentes. Depuis 10 jours, le tableau s’est encore assombri avec l’installation d’un campement sauvage d’une quarantaine de personnes (le triple aujourd’hui) attendant d’être hébergées. L’espace vert central est occupé par des tentes et bâches étalées, matelas séchant sur l’herbe… Les habitants sont accablés de voir leur quotidien dégradé par ce bidonville grandissant chaque jour, et appelé à prospérer, puisque des clandestins nouveaux s’installent dès que les précédents auront été relogés par les services sociaux. Seule – amère – satisfaction pour les habitants de Bellecroix, les rondes de police plus fréquentes « dérangent le petit commerce de rue » des « jeunes » du quartier comme pudiquement indiqué dans le Républicain Lorrain (04/05/2012)…
Françoise Grolet est saisie d’un grand nombre de plaintes des habitants du quartier qui ne comprennent pas pourquoi les autorités laissent prospérer cette situation. Celles-ci imposent aux citoyens de Bellecroix les conséquences des choix désastreux de l’UMPS européiste qui a laissé démanteler nos frontières avec les Accords de Schengen organisant la libre circulation des personnes, des biens et des marchandises. Responsable aussi, la municipalité PS de Metz qui crée un appel d’air à l’immigration illégale en manifestant à toute occasion son soutien aux clandestins. L’adjointe aux affaires sociales Christiane Pallez semble s’étonner de cette situation prévisible et se déclare « démunie », « la solution se trouvant à l’échelle européenne » ! (Républicain Lorrain du 11/05/2012) Françoise Grolet demande au Maire de Metz et au Préfet de Région, Préfet de Moselle, de faire cesser immédiatement cette occupation illégale du domaine public à Bellecroix.
La France est généreuse, surtout avec l’argent public, et sauf pour ses propres enfants vivant dans la précarité. Il est temps que nous protégions les nôtres, surtout les plus fragiles de notre société, alors qu’actuellement, l’afflux des clandestins sature les centres d’hébergement d’urgence et coûte 9 millions d’euros par an au contribuable mosellan (2010). Il faut aussi redonner sens et noblesse au droit d’asile, détourné aux 2/3 par des demandes à fins économiques, en le réservant aux personnes réellement persécutées que la France pourra accueillir dignement. Parmi lesquelles seront prioritaires les peuples frères d’Europe, comme la minorité serbe du Kosovo victimes d’un terrifiant nettoyage ethnico-religieux dont les puissances occidentales portent la responsabilité. Tirons les leçons de l’histoire avant que la France ne devienne un autre Kosovo. Une société multiculturelle devient tôt ou tard une société multiconflictuelle.
Pour changer de politique, nos concitoyens doivent choisir le 10 juin prochain des députés du Rassemblement Bleu Marine qui mèneront une opposition courageuse et déterminée pour les Français d’abord !