Autopi, un service d’auto-partage crée sous la forme d’une SCIC et s’inscrivant dans le Sillon Lorrain était présent à Metz, Nancy, Thionville et devait s’étendre jusqu’à Epinal.
Ce service qui faisait concurrence aux sociétés privées de location, ne fonctionnait que grâce aux subventions.
Lors du conseil municipal du 30 octobre 2013, la ville de Metz avait attribué à cette SCIC une subvention de 20 000€ (sur un total de 75 000€ réclamés à différentes collectivités) après avoir versé une subvention de 35 880€ d’aide à la création en septembre 2011.
La ville de Metz était même allée jusqu’à associer l’abonnement du bus à celui d’Autopi, créant une distorsion de concurrence encore plus élevée avec les société de location de véhicule.
Lors de ce conseil, les difficultés financières étaient déjà évoquées, notamment dues à des retards, voir des non paiements par certains clients. Les véhicules auraient également subi des dégradations au début de l’activité engendrant des dépenses imprévues.
Encore une fois, la ville a voulu réinventer la roue, en subventionnant avec l’argent des contribuables un service faisant concurrence à des sociétés privées rendant le même service.
N’hésitez pas à écouter l’audio, dans lequel vous constaterez encore une fois l’autosatisfaction du vert René Darbois prétendant le succès à venir de cet auto-partage dont le seul but semble être de pouvoir se comparer à Paris. Serait-ce le syndrome nuit blanche ?
Espérons que le projet à venir qui consiste à équiper la ville en véhicule électrique et dont la 1ère étude de mise en service est déjà de 20 000€ ne connaîtra pas le même destin !