Comme c’est bizarre : la série d’ entreprises qui ont participé au financement de la Nuit Blanche 2013 ressemble furieusement à une liste des sociétés répondant aux appels d’offre de la Ville de Metz.
Excepté Simply Market, la liste est éloquente :
Dans le BTP : Demathieu et Bard, Muller TP, Lingenheld, Bouygues TP, Eiffage TP
Du secteur Immobilier : Lazard, Foncière des Régions, Bouygues immobilier, Claude Rizzon
Pour les infrastructures routières : Colas Est, Ingerop, Jean Lefebvre, Signature
Et encore divers partenaires de la Ville : Citéos (signalisation du Mettis), Fareco (radars, électricité de l’hôpital de Mercy), Moneo (paiement stationnement).
Ces entreprises apportent entre 1 000 et 10 000 € au financement de la Nuit Blanche. Total : 150 000 €.
En 2012, les obligés étaient : GL Events, Metz Expo, Altuglas, Boulanger, Bouygues, Bouygues Immobilier, Banque Populaire, Caisse des Dépôts, Demathieu & Bard, Eiffage Travaux Publics, Foncière des Régions, GrDF, Jean Lefebvre, Le Met’, Leroy Merlin, Groupe Ligenheld, Groupe NGE – Muller TP, Muse, Orange, Peugeot Bailly, Saint Gobain PAM, Simply, SNCF, Thepault – Groupe SAG, Trabet, UEM, Van Hool.
A t’on le droit, sans encourir le mépris de la municipalité socialiste, de s’interroger sur la liberté d’action de ces entreprises étroitement liées à la ville de Metz ?
Un « comble » : le financement pour 11 000 € par UEM, le distributeur d’électricité à Metz. UEM est une société d’économie mixte qui appartient à 50% à Metz. Au final, ces 11 00 € seront bien payés par les Messins car il faudra bien les répercuter sur leurs factures d’électricité. A l’heure où pour certains, se chauffer devient un luxe, comment leur expliquer qu’ils sont des « volontaires désignés » pour financer la Nuit Blanche ?